Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime !
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Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime !

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SHOLARIMAS

Alvaro Rivera
Alvaro Rivera

Avatar : Pedro Pascal (avatar: hungry)
Inscription : 18/06/2024
Messages : 17
RPs postés : 1
Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime ! 841649feeb5cfe5ca3fd9883cf0de64108dc5895
Age : 49
Amour : Divorcé de son grand amour, il en a encore le cœur brisé. La voir heureuse et épanouie maintenant, lui prouve combien il a été odieux avec elle par le passé et cela ne fait qu'accroitre son sentiment d'échec qui le nargue.

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Habitation : Falcon Haven, le quartier familial. Dans une petite maison avec sa fille, une semaine sur deux
Job : Photographe professionnel

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MessageSujet: Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime ! Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime ! EmptyMer 19 Juin 2024 - 13:36

Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime !
été 2024 - Bar de Sirencester
21 h 30, la soirée ne faisait que commencer. Appareil photo en main ou plutôt autour de mon cou, je me tenais non loin de l’entrée du bar qui m’avait embauché pour la soirée à thème qu’ils avaient organisé. En soi, c'était plutôt de la bonne pub pour moi et cela me permettait de sortir un peu de la zone de confort, mais je n’étais clairement pas à l’aise. La musique était forte et j’étais l’employée et non le patron ce soir… Alors, je devais me plier aux exigences du manager et celles-ci allaient dans tous les sens. Me mettre ici, non, prendre ça en photo… finalement me mettre là et faire ça. Je rongeai mon frein, respirant calmement chaque fois que ma montre électronique bipait pour me signaler un battement de cœur trop important. Allez gérer des troubles du comportement et se mettre dans un certain inconfort tout en restant zen et non stressé. La tâche n’était clairement pas évidente. Finalement, ce qui me réconfortait un peu, c'était ce d'ici au lendemain, le week-end arriverait et je retrouverais ma fille. Mon havre de paix alors que tout mon monde était en train de s’écrouler.

L’on me bouscula et alors que je me retournais pour m’excuser envers le monsieur qui se trouvait derrière moi, j’eus une vue imprenable sur l’entrée et sur… Elle… Ma montre bipa aussitôt alors que pourtant j’aurais juré que mon cœur avait cessé de battre. De quoi bien entretenir le trouble cardiaque… Elle était toujours aussi belle et misère, j’étais toujours fou de cette femme même si elle m’avait brisé le cœur en me quittant… J’étais trop dur, trop exigeant, selon ses dires… Et puis ensuite, j’ai compris, je suis devenu comme ça avec le temps… Je ne cherchais pas des excuses à mon comportement, certainement pas, mais lorsque la psy me les mit en évidence, j’ai compris qu’avec Avril, j'avais été trop loin, bien malgré moi. Et même si j’avais déménagé pour être avec ma fille, j’avais cet intime espoir de réparer les choses avec Avril… Et pourtant, je sais que je me déteste d’oser croire que j’en serai digne un jour. Je ne suis plus digne d’elle malgré tout l’amour que j’ai pour elle.

Je la regarde encore de longues secondes, jusqu’à ce que ses yeux se posent sur moi. Je déglutis aussitôt et me retourne pour terminer de poser mon métier sur la table qui m’a été octroyée et l’espace shooting de la soirée. Parce que, qui dit soirée à thème, dis déguisement, et donc espace photo pour les clients de la soirée. Intérieurement, je prie pour qu’elle ne m’ait pas vu ou alors qu’elle m’évite toute la soirée, mais je crains que cela ne soit compliqué. Ma montre sonne encore et je la mets en silencieux, au moins j’aurais la vibration, mais personne ne l’entendra chanter à tue-tête dès que je pense à mon ex-femme…

LORELIANE

Avril Greene
Avril Greene

Avatar : Olivia Wilde
Inscription : 19/06/2024
Messages : 25
RPs postés : 1
Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime ! D3da1e4e833189255e298409cccbb412
Amour : Divorcée récemment d'Alvaro, elle tente de l'oublier mais il revient sans cesse dans son esprit.
Habitation : Town Square, le centre ville. Appartement petit mais coquet
Job : Agent animalier

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MessageSujet: Re: Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime ! Fuis-moi, je te suis, déteste-moi, je t’aime ! EmptyMer 19 Juin 2024 - 19:33

Fuis-moi, je te suis, détestes-moi, je t’aime !
été 2024 - Bar de Sirencester
Faire la fête. S'amuser. S'oublier. Voilà ses nouveaux mots d'ordres. Mais si elle rentre trop tard, sa fille va s'inquiéter non ? C'est la fin de la semaine, elle l'a bien oublié ! Telle une adolescente dans un corps d'adulte, Avril suit ses jeunes collègues du refuge animalier dans les bars, puis dans cette fête branchée. Il fallait être déguisé ? Elle n'était pas au courant, mais Vera lui met des ailes de fées dans le dos, des paillettes sur les joues et la brunette alcoolisé se laisse faire. Voilà à quoi aurait dû ressembler sa vie. Alvaro ne voulait jamais qu'elle boive de l'alcool. Soit disant qu'elle devient incontrôlable. Oui, elle est plus extravertie. Elle a moins peur de tout. Elle rit pour un rien. Elle vit quoi ! Pourquoi n'avait-elle jamais le droit de vivre ? Oui bon, elle a tendance à trop boire quand elle est triste et c'est ça qu'il surveillait mais ça va non ? Sa fille n'a pas encore trouvé la vodka sous son lit, qu'elle n'utilise qu'en cas d'extrême urgence. Alors tout va bien, non ? Avril est une femme tout à fait responsable, pourquoi personne ne veut le reconnaître, en dehors de ses nouveaux amis ?

La plupart ont la vingtaine. Ils font encore leurs études ou on choisit de consacrer leur vie aux animaux et Avril les admire beaucoup. C'est réciproque, car ils aiment la faire parler de son ancien travail de mannequin et à l'occasion, elle leur montre quelques photos mais Mademoiselle Greene ne veut pas que ce soit la seule chose qu'on remarque d'elle. Ce que Vera est mignonne avec ses oreilles d'elfe qui dépasse de sa chevelure blonde. Tous ensemble, ils arrivent dans ce bar branché, bras dessus, bras dessous et la fée d'un soir relève ses yeux au mauvais moment quand elle se sent soudain observer. On la regarde ? Qui ? Son cœur se sert. Elle espère toujours que ce soit Alvaro. Il faut dire qu'elle n'est pas habituée à vivre sans lui. Il a toujours été là, son ombre, à la surveiller n'importe quand. C'est cette surveillance qu'elle ne supportait plus d'ailleurs. Maintenant, elle peut enfin être libre. Mais pourquoi sent-elle toujours son regard sur elle ? Sa robe est trop courte c'est ça ? Foutu Alvaro. Elle reprendra un mètre de shot pour la peine.

Tout le monde rit, Avril se sent bien. C'est l'heure de manger quelque chose, puis vite, d'aller danser au bord de l'eau. Le cadre est magnifique et on ne tarde pas à remarquer qu'un photographe est là et on vient tirer la brune vers l'espace shooting. «  Ah non sans moi ! » Elle n'a pas envie que la photo se retrouve dans les journaux. On a déjà parlé de la fin de sa carrière et c'était suffisamment humiliant comme ça. La joyeuse bande refuse qu'elle s'esquive et la voilà pousser vers le photographe et elle bredouille des excuses, les mains en avant, sans regarder son interlocuteur. « Non merci, pas de photos. Que mes amis s'amusent, mais je ne veux pas…  » Puis elle relève les yeux et s'interrompt. Alvaro ! Ses yeux s'arrondissent sous la surprise, son cœur se mettant à danser la lambada. Vera lui met un petit coup de coude, ne comprenant pas l'origine de son silence. « Ça va Avril ? Tu as perdu ta langue, chaton ? » C'est le baiser qu'elle pose sur sa joue qui la fait revenir à la réalité. « Je… tout… tout va bien.   » Puis très soudainement en se détournant de lui. « Je vais aux toilettes ! »

Elle claque la porte sur elle, ferme le verrou et pousse un cri d'angoisse et d'excitation mêlé alors que les émotions et l'alcool la font trembler de la tête au pied. Alvaro ! Qui travaille dans ce bar ? Elle avait bien compris qu'il était photographe mais… Baboum, baboum. Le bruit de son cœur prend toute la place dans son esprit. Elle a des nouvelles uniquement par leur fille, cela fait des semaines qu'elle l'évite. Baboum, baboum. Il va pourtant falloir qu'elle y retourne. Elle sort pour se laver les mains, confrontée à son reflet. Quelle midinette ! Avec ses cheveux dans tous les sens, ses yeux brillants à cause de l'alcool et ses joues rouges. C'est toujours l'effet qu'il lui a fait. Doit-elle lui parler ? Elle n'a rien à lui dire. Il va certainement lui dire qu'elle ne devrait pas être là. Mais elle s'amuse, elle a bien le droit non ? Elle finit par sortir des toilettes, penaude, Vera la retrouve rapidement et elle tente de lui remonter le morale avec une nouvelle tournée et une nouvelle danse endiablée. Avril se laisse faire, cherche à oublier ses soucis, mais plusieurs fois son regard se porte vers lui. Alvaro. Est-ce qu'il va bien ? Il a l'air… si triste.

Il fait nuit noir maintenant et certains sont rentrés. Elle ne sait plus vraiment ce qu'elle dit. Elle danse avec l'énergie qui lui reste. Vera veille sur elle, si proche. Dans une confusion étrange, elle semble trop proche d'elle et Avril la repousse en disant qu'elle a besoin de respirer. Qu'elle a pas besoin qu'on la surveille comme ça. Puis elle se retrouve devant Alvaro et sourit, heureuse de retrouver ce parfum familier. Elle tangue un peu, peu à l'aise sur ses nouveaux talons. « Que tu es beau. Comme toujours.  » Elle lui avoue alors, pouffant comme une enfant avant de relever ses yeux clairs sur lui. « Tu viens dehors avec moi ? » Le bar est tout proche de l'eau et elle lui prend la main pour l'emmener sur le ponton, retire ses chaussures une à une avec un soupir de délivrance et vient les mettre dans l'eau. Quelques lanternes éclairent le lieu. L'alcool lui fait tourner la tête et elle tangue à nouveau, posant sa tête sur son épaule, s'y prélassant comme avant, avec plaisir. Elle cherche sa main de la sienne et les doigts s'entrelacent le plus naturellement du monde. Mais un détail l'interpelle. «  C'est une nouvelle montre ? »

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