Avatar : David Gandy Inscription : 04/11/2024 Messages : 11 RPs postés : 5 Amour : Marié à Gabriel(a) Habitation : Woodharvest, en périphérie de la ville. Une grande maison-ranch à aménager Job : Propriétaire d'une flotte maritime marchandeAutres Comptes : Rachel, Avril, Hicham, Phoebe & Charlize
Sujet: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Mar 5 Nov 2024 - 21:49
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Tu as rêvé de ce moment. Tu voulais l'offrir à ta mère. Même si tout s'est un peu précipité, même si tu ne connais pas celle que ta mère t'a choisi, tu es heureux aujourd'hui. On ne dit pas que son mariage est "le plus beau jour de notre vie" ? Alors ça devrait être le tien Nox. La fête est grandiose, la cérémonie aussi. Les discours des invités, les toasts portés à tour de bras par toutes les personnes qui te connaissent, essentiellement tes employés. Ta famille se résume à ta mère et toi. Il n'y a jamais eu personne d'autre. Mais aujourd'hui, il y a Gabriela. Difficile de savoir ce que tu penses d'elle. Elle est jolie oui. Elle a un sens de la fête et une jeunesse qui te fait un peu revivre la tienne. Mais c'est ce que vous allez construire ensemble qui fait s'épanouir ce sourire sur ton visage. Ce n'est pas que pour le photographe. Ce mariage, c'est un cadeau du ciel.
Vous êtes tous en mer, mais demain c'est la fin de ce voyage. Mais par pour vous, tu emmènes directement ta fiancée en avion jusqu'à Hawaï. L'endroit rêvé pour votre lune de miel n'est-ce pas ? Dans les premiers instants où vous en avez parlé, tu as été très clair. Vous ne vous connaissez pas. Alors rien ne presse. Tu as tenté de savoir si elle voulait des enfants, les élever avec toi mais tu n'as pas su qu'elles étaient ses intentions réelles. Cette question était peut-être indélicate. Mais tu espères avoir ta réponse bientôt. C'est important, puisque vous êtes mari et femme. Peut-être que si elle ne veut pas les élever, tu engageras une nourrice, comme ça se fait. Tu n'en sais rien, tu n'as été élevé que par ta mère. Est-ce mal si tes enfants ne vivent pas la même enfance que toi ? Tu as manqué de tant de choses. Eux ne manqueront de rien. Tu t'en fais la promesse. Après la fête, tout le monde vous acclame lorsque vous vous retirez pour aller dormir. Tu montres à Gabriela ta suite, puis lui affirme qu'elle peut prendre la chambre et qu'il dormira dans une autre si elle préfère. Tu n'oses pas ajouter que tu aurais aimé rester auprès d'elle. Pour construire un semblant d'intimité. Ce serait trop rapide sûrement ? Vous avez presque vingt ans d'écart. Tu as peur de paraître vieux jeu.
La nuit est courte et vous devez dire au revoir à vos familles respectives lorsque vous arrivez au port. La limousine qui vous emmène à l'aéroport est magnifique et décoré pour les jeunes mariés. Difficile de vous rater ! Vous faites les derniers signes par la fenêtre puis vous partez, enfin seuls. Le chemin jusqu'à l'aéroport ne sera pas long, mais le trajet jusqu'à Honolulu durera 9h. Même si vous aurez le privilège de le faire en jet privée, cela vous laissera un peu plus de temps pour parler tous les deux. Tu te tournes vers elle, poses ta main sur la sienne. « Comment tu te sens ? » Tu veux savoir. C'est un peu inquiétant tout ça. Elle va radicalement changer de vie. Peut-être d'ailleurs était-ce sa motivation première que de vouloir vivre avec toi : le train de vie d'un milliardaire. C'est séduisant ? Elle ne serait pas la première. Mais c'est bien la première à qui tu passes la bague au doigt. « J'espère qu'on pourra apprendre à se connaître… Mais ce que je découvre de toi me plaît. Pour notre voyage de noces, je t'emmène à Hawaï. Est-ce que ça te rend heureuse ? » Peut-être est-ce trop banal, trop attendu. Peut-être ça ne lui plaira pas. Est-ce que tu es tombée sur une petite diva ? Tu scrutes son regard, attendant sa réaction, peu rassuré.
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Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Jeu 7 Nov 2024 - 19:19
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Depuis quelques semaines, je n’avais de cesse d’avoir cette réflexion : “comment j’avais fait pour en arriver là”. La réponse n’était pas aussi difficile que cela et c’était le plus fou. Un plan suffisamment bien monté pour tromper le monde entier à commencer par les deux protagonistes principaux, mari et femme. Mon père m’avait subtilisé mes papiers mexicains, menaçant de rendre ma vie encore plus infernal qu'elle ne l’était déjà. Ses mots avaient été plus que clair, puisque j’adorais me comportait comme une femme, j’allais en devenir une à plein temps. Sur le principe cela ne me dérangeait pas, c’était la conséquence qui m'embêtait car je n’étais pas seul dans cette histoire. J’étais aujourd’hui marié à un riche américain, qui n’avait rien demandé à personne mais qui devenait ma seule possibilité de survivre. Puisque mon clan me foutait à la porte et que je débarquais dans un autre pays avec des faux-papiers, Nox était le seul à pouvoir me sortir de là. Pourtant j’avais décidé de ne rien lui dire et ça parce que non seulement je ne le connaissais pas suffisamment pour lui faire confiance, mais aussi parce que malgré moi je m’étais fait entraîner dans tout ceci et que le simple “non” était difficile.
Alors je me suis fondu dans ce rôle, autant parce que ma vie en dépendait, autant parce que j’aimais quelque peu cela. C’était un boulot de vigilance extrême, de préparation méticuleuse pour prendre l’apparence de Gabriella. Je me levais aux aurores pour me préparer et jusqu’ici, personne ne semblait y faire attention. Même le jour du mariage, je n’avais demandé aucune aide et pour ce qui était censé être le plus beau jours de ma vie. J’avais décidé de complètement vivre dans le déni, me plongeant de plus en plus dans cette seconde identité. Pour jouer le jeu, ma famille était venue suffisamment nombreuses pour ne pas que cela semble étrange. Ma mère m’avait simplement glissé quelques mots, “ce n’est pas ce que je voulais pour toi” et j’avais été partagé entre une certaine colère et un dépit profond. C’est en partie ma mère qui m’avait propulsé là, elle aurait au moins pu être heureuse aujourd’hui ou faire semblant. Au moins j’avais pu danser ce jour-là et ne faire qu’un avec ce que j’aimais profondément. Forcément après ce beau moment, la vie à deux est censée commencer et je fais tout pour mettre une certaine distance entre Nox et moi. Tentant de jouer sur le côté plus jeune de ma part et une certaine timidité. Je façonne la personnalité de Gabrielle à ma convenance pour ainsi dire. Clairement je saute sur l’occasion lorsqu’il me propose à la seconde chambre et remarque bien sur la déception de mon mari. Il a certes ce regard charmeur, mais je sens aussi une certaine domination et clairement je n’ai pas envie de le voir en colère. Alors je m'enfonce de plus en plus dans ce mensonge. Surtout que non seulement je joue ce rôle mais qu’en plus tout est dépaysant, je perds tous mes repères d’un coup alors ça fait beaucoup à digérer. Néanmoins je ne peux pas repousser éternellement Nox, surtout en plein voyage de noce. Je vais devoir lui dire la vérité mais quand et comment rien que d’y penser je suis angoissé.
Nous sommes seul dans la limousine et encore une fois le luxe est au rendez-vous. J’essaye de paraître le plus habitué possible et en réalité cela avait été le cas pratiquement toute ma vie. Je calque mes gestes sur ceux de Nox, quand il fait signe à l'extérieur, j’en fais de même avec un sourire de façade. Je ne savais même pas où nous allions, autant dire que je me demandais si je ne prenais pas le plus grand risque de toute ma vie. Nox pose sa main sur la mienne et sa douceur est adorable et vraiment si j’avais pu vraiment changer de sexe maintenant, je crois que je l’aurais fait. - Nerveuse. Je réponds un peu au tac au tac tellement je suis clairement stressé à l’idée de me retrouver seul avec mon mari et avec ce lourd secret. Hawai donc, clairement ce n’était pas le genre de destination ou je pourrais cacher encore bien longtemps mon genre. - Je l’espère aussi. Et oui Hawai, cela doit être magnifique à cette époque de l’année et plus sympa comme climat. Fis-je avec un sourire. Je garde sa main dans la mienne avant d’essayer de reprendre la parole. Nox…Je…j’aimerais [...] mais me voilà interrompu par le voiturier qui se propose de m’aider à sortir de la voiture. 9h d’avion, même dans cet espace cela risquait d’être difficile de tenir ce secret plus longtemps. Je pensais à ma situation, mais peut-être que j’allais briser tous ses rêves en même temps. Lui qui me parlait déjà de famille. J’angoissais tellement qu’au final j’avais été malade pratiquement tout le long du voyage et qu’arrivais sur place, je n’avais qu’une envie me reposer.
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Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Jeu 7 Nov 2024 - 21:35
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Tu as du mal à la cerner. Elle ne retire pas sa main mais te regarde à peine. Hawai lui plait ? C'est un soulagement. Puis elle commence une phrase et vous êtes interrompus par le tumulte de la suite du voyage. Sortir du taxi, embarquer dans l'aéroport, trouver le chemin du jet privé. L'annonce des neuf heures de vol et puis vous voilà parti. Ta femme semble avoir du mal à supporter l'altitude et tu la vois faire des aller retour dans la cabine ce qui ne t'aide pas à te détendre. Tu pensais avoir le temps de lui parler, mais elle s'endort aussitôt son masque posé sur ses yeux. Bien… Il va falloir que tu prennes ton mal en patience. Tu profites du voyage pour travailler, lire les mails en retard cumulés pendant le mariage. Exactement comme tu la fais pendant ta nuit de noce. Est-ce que ça va devenir une habitude ? Cela te rend nerveux, rageur. Mais tu soupires et décide de prendre ton mal en patience. Elle a peut-être encore peur de toi et tu aimerais simplement qu'elle s'ouvre à toi. Pour qu'elle comprenne qu'elle n'a rien à craindre si ?
Il faut dire que tu as eu peu de douceur dans ta vie. Tu as surtout grandi dans l'hostilité. Mais ta mère t'a toujours apporté la gentillesse et la bienveillance qui pourrait t'aider à nouer une vraie relation. Tu veux y croire. Sinon, tu ne te serais pas marié. Tu poses ta main sur son épaule doucement pour la réveiller. « On va bientôt atterrir. » Tu n'oses pas en faire davantage, car elle n'a vraiment pas l'air dans son assiette. C'est toi ou elle a tellement de maquillage que ça a imbibé son masque ? Tu ne fais pas attention à ce genre de détails. Tu aurais juste aimé un peu plus de naturel. Mais si elle a besoin de ça alors, tu ne diras rien. Le jet privé se pose et vous pouvez enfin descendre. Le stewart s'occupe des bagages et vous voilà plongé dans une atmosphère bien plus chaude, tropicale et c'est le milieu de la nuit. Tu offres ton bras à Gabriela, pour qu'elle puisse tenir debout malgré ses faiblesses et on vous conduit à une maison sur pilotis tout proche de la plage.
C'est éclairé par quelques lanternes, la nuit étoilée est magnifique et l'océan est calme autour de vous quand vous êtes enfin seuls. Tu penses qu'elle souhaitera encore dormir, tu te charges de prendre les affaires, les emmène dans la chambre. « Je vais dormir sur le canapé. » Tu lui dis alors, d'un ton neutre et amical. Mais tu t'approches pour embrasser son front. « Dors bien. » Voilà. Est-ce que ce séjour va vous permettre de vous rapprocher ? Il n'y a que quelques heures avant que le soleil se lève et ne vous réveille même avec toutes les persiennes fermées. D'ici là, tu vas tenter de dormir un peu. Ce mariage a été une source inépuisable de nervosité et tu as bien mérité de te détendre. Mais le pourras-tu, si la jeune femme qui partage ta vie préfère t'éviter ?
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Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Ven 8 Nov 2024 - 12:51
La vie n'est pas un jeu
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Les 9 heures de vol semblent être une éternité pour moi. Je n’ai jamais autant été dans un avion à dire vrai, ce n’était pas la première fois mais auparavant les vols se limitait au Mexique avec ma famille. Maintenant j’y étais avec mon mari que je trompais toujours sur mon identité. Je ne pourrais pas garder cela bien longtemps et le poids du secret finit par me rendre malade tout du long. C’est Nox qui vient me réveiller doucement alors que nous arrivons. Contrairement à lui, moi je remarque qu’une bonne partie de mon maquillage à fini sur mon masque. Mes viscères se nouent davantage à l’idée qu’il remarque quelque chose et en même temps je suis tellement épuisé qu’il pourrait me porter jusqu’à la chambre que je ne dirais rien. Je m’accroche à son bras pour descendre, la chaleur ne m’aide pas vraiment à me sentir mieux. La maison est magnifique, le lieu tout autant mais j’ai bien du mal à en profiter. Rapidement, nous nous dirigeons vers la chambre et lorsqu’il se sacrifie une fois de plus, je me sens davantage coupable de lui faire vivre cela. Surtout qu’il est si patient et doux avec moi, mais la peur m’empêche de parler. Je m’endors en quelques minutes une fois dans le lit, le lendemain je semble aller mieux mais n’arrive pas vraiment à sortir du lit. Pourtant je ne peux pas rester ici ou Nox risque de s’inquiéter. Alors je me dirige vers la salle de bain, verrouille tout derrière moi et je passe des heures à me préparer pour laisser Gabriela reprendre place. Lorsque je rejoins mon mari, il ne semble pas spécialement en colère et malgré mon hésitation je continue de garder le secret. Tout au long des jours qui suivent, je parviens à changer la donne, évitant la plage, prétextant un souci de peau par rapport au soleil, continuant d’éviter son lit. Néanmoins, mon mari lui continue d’essayer d’apprendre à me connaître et donc je finis par davantage me livrer à lui. Je lui donne quelques clés de ma personnalité, lui parle de passion pour la danse, de mes plats préférés, bref nous apprenons à nous connaître. Cela fait une semaine que nous sommes là et je baisse de plus en plus ma garde bien que je m’absente régulièrement pour faire en sorte de remettre un peu de maquillage, je me dis que Nox doit commencer à se douter de quelque chose.
Ce soir nous décidons de partager quelques cocktails sur la terrasse de notre maison et je le laisse davantage s’approcher de moi. Jusqu’à ce que nous échangions un baiser. Bien sûr que j’en avais clairement envie. Nox est beau, attentif et tente depuis des jours d’apprendre à me connaître, cela avait de quoi m’attirer. Le baiser se transforme rapidement en quelque chose de bien plus sensuel et nos corps se rapprochent malgré tout jusqu’à ce que mon esprit se souvienne de ce qu’il risque de découvrir. Je m’écarte d’un coup et prétexte une migraine. L’excuse qui revient un peu trop souvent dernièrement, je suis dans ses bras et disons que j’ai besoin qu’il me laisse partir et donc je fini par lui demander. - Nox, tu peux me lâcher ? Parce qu’il semblait soit pensif, soit décidé à me garder avec lui et il faut dire que tout était fait pour que la nuit se prolonge mais non pas ce soir. Est ce que je pourrais au moins vivre dans le déni une journée de plus ? Je crois que j’ai un peu trop bu ce soir. Aller hop, une excuse de plus et surtout dépêche toi de me lâcher parce qu’avec l’alcool j’étais moins en contrôle et que je sentais que mon sang commençait à affluer autre part que dans ma tête.
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Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Dim 10 Nov 2024 - 15:15
La vie n'est pas un jeu
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Tu n'es pas dupe. Tu remarques le temps que met ta femme à se préparer, à t'éviter. Quand tu proposes d'aller à la plage, elle a la migraine, elle trouve toujours un prétexte alors qu'on t'a bien assuré qu'elle était en excellente santé. Ne voulait-elle pas de ce mariage ? Tu parviens à parler plus longuement avec elle. Apprend ses plats préférés, ses passions et ses rêves. Tu as bien vu que d'avoir des enfants fait complètement fuir son regard : pourquoi ? Tu as reçu un mail ce matin-là qui t'a donné des sueurs froides. Un message d'un expéditeur inconnu qui semble pourtant bien informé de ta situation. Tu relis plusieurs fois le mail, horrifié.
Mendoza n'a jamais eu de fille, mais tu es bien marié à l'un de ses enfants.
On vous a tous les deux piégés, la mafia mexicaine n'oublie jamais. Et les fils des traîtres le paient toujours d'une manière ou d'une autre.
Mais je te préviens : fais du mal à Gabo et je t'arracherai les tripes.
M
Mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ! Ce matin-là, tu t'es arraché les cheveux, furieux pour ensuite passer ta journée à nager comme un forcené, prêt à faire le tour de l'île tant tu te fichais de tout. Tant tu avais besoin d'extérioriser. Faire attention au requin ? Tu les mords les requins ! Tu comprends que tu t'es lié à une famille de mafieux ! Comment ta chère mère a-t-elle pu se faire embobiner par eux ? Mendoza père n'a jamais eu de fille ? Donc… tu es marié avec son fils ? Tu as failli ne plus remonter à la surface en réalisant ça. Mais tout parait plus clair. Sa façon de s'éloigner de toi, de rester des heures à se préparer, de cacher son corps en évitant de venir se baigner. Il joue la comédie alors ? Il se cache ? "Gabo" alors c'est son surnom ? Tu peux pas lui faire de mal, ça n'a jamais été dans tes intentions. Mais un homme ! Tu refais surface et finis par faire la planche au soleil pour te laisser dériver. Un homme… t'as épousé… un homme.
Le fils de traître c'est toi ? Ton père a donc trahi la mafia mexicaine ? Tu ne l'as jamais connu ! Pourquoi vous faire payer aujourd'hui, ta mère et toi ? Tu portes simplement son nom c'est tout ! Le détective privé que tu avais engagé t'avait bien parlé d'affaire de gang qui avait mal tourné. Tu es tellement sonné ce soir-là qu'après avoir passé l'après-midi à nager, tu as pris ta douche et tu t'es endormi sur le canapé, comme tous les soirs. Tu ne veux rien montrer à "Gabriela" ou qu'importe son vrai prénom. Oui tu crois ce "M" qui t'a envoyé le mail. Car ta femme ne te parle pas ou peu. Elle a peur de son père ? Ou plutôt "il" a peur de son père ? C'est un cauchemar. Que vas dire ta mère en découvrant ça ? Ton cœur cogne, tu fais une insomnie terrible mais tu fais des recherches la nuit pour t'occuper, pour comprendre qui est donc ta belle-famille. Un appel de ton détective et il te confirme l'information : Mendoza a bien deux fils. Aucune fille n'existe au nom de Gabriela. Son second fils s'appelle Gabriel. Tu raccroches, presque assommé une deuxième fois par cette confirmation.
Ce que tu as décidé de faire ? Et bien, rien. C'est à elle de venir vers toi. Enfin, lui. Il reste ta femme, aussi étrange que soit cette phrase. Pour oublier tout ça, vous avez décidé de boire ce soir et cela t'aide à mettre de côté toutes tes inquiétudes. Vous riez, vous passez un bon moment. Tu la trouves belle avec cette cascade de cheveux bruns, ce sourire et ce maquillage qui fait ressortir ses grands yeux. Alors, tout naturellement, tu l'embrasses. Vos corps se rapprochent car tu sens qu'elle en a envie aussi. Gabriela. Gabriel. Qui es-tu ? Le baiser est enthousiaste mais vite interrompu. Une nouvelle migraine alors ? Tu restes impassible, n'arrivant pas à la laisser partir. Elle tente de s'extraire en vain, donc la demande est verbalisée. Est-ce que tu veux bien la lâcher ? Tu es perdu parce qu'elle te sourit. Elle ajoute qu'elle a trop bu. Toi aussi sans doute. Tu ne réagis pas, tu te contentes de prendre sa main et de te lever toi aussi.
Comme n'a pas l'air de réagir, tu lui souris, passes ta main sous ses genoux et tu viens la porter en princesse avant de franchir le seuil de la maison. « C'est une tradition non ? Même si nous n'allons pas vivre ici à long terme. » Vous repartez dans quelques jours, une semaine a déjà passé sans que vous ayez vraiment réussi à vous ouvrir l'un à l'autre. Tu ne sais pas très bien si tu agis correctement. Mais tu viens la porter jusqu'à son lit. Qui aurait dû être votre lit. Tu l'allonges avec douceur. Sauf que tu t'allonges avec elle en revenant l'embrasser. La lumière est éteinte dans la chambre. Seule la lueur de la lune qui traverse les persiennes vous éclaire et tu dévores sa bouche avec envie. Le peu que tu sais te plait. Tu as vraiment envie qu'il soit ta femme. Aussi bizarre que cette autre phrase puisse paraître. Tes mains s'aventurent sous son haut pour caresser son ventre, restant en terrain neutre. « Tu ne veux vraiment pas que je te touche ? » Tu demandes à son oreille, avec un petit sourire sadique car tu sens bien que le désir est partagé. Qu'il veut juste te cacher un peu plus la réalité de son genre. De ses attributs virils qu'il tente de te cacher.
Mais tu es déterminé ce soir. Tu remontes ta main jusqu'à retirer le soutien gorge rembourré d'un geste expert et tu restes sur elle, pour dévorer ses mamelons et son torse plat. L'absence de poitrine est nouvelle pour toi, mais ne t'arrête pas dans ta démarche. Ton genou est entre ses cuisses. Tu sens une vive chaleur se dégager de cette zone et tu masses un peu, doucement, pendant que tu dévores son torse. Ta main descend dans son dos, sur la courbe de ses fesses et tu le fais rouler sur toi, lui au-dessus quand ta main fait descendre son bas. Quand tu te mets à vivement masser ses fesses, un doigt venant taquiner l'orifice commun au deux sexes et que tu as déjà visité. Quoi de plus naturel que d'enculer sa femme pour une première fois ? Tu tentes de t'en convaincre. Tu as soigneusement évité son érection mais la tienne se déploie aussi. Ainsi dans le noir, vous pouvez être qui vous voulez non ? Alors pourquoi pas un mari et sa femme en faisant vivre un peu plus longtemps ce mensonge qui guide désormais votre vie à tous les deux ?
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Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Lun 11 Nov 2024 - 10:57
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Rare était les moments où je pouvais me sentir en paix. Je savais qu’un jour le couperet que mon père avait installé finirait par tomber. Mais jamais je n’aurais pensé qu’il irait aussi loin, qu’il avait une haine si forte contre moi pour m’envoyer dans un autre pays sous une fausse identité. Il m’avait coupé de mes repères, de ma famille et de mes amis alors certes j’avais de la chance que Nox ne semble pas violent, mais comment allait-il réagir quand il comprendrait le piège ? Le courage ne faisait pas partie de mes qualités, alors je faisais tout pour éviter ce moment. Je tournais parfois en rond et lorsque Nox finissait par quitter la maison pour profiter de la plage, je me permettais de mettre un peu de musique et de m’évader l’espace d’un moment. La danse c’était mon espace et j’avais cela dans le sang, maintenant j’étais réduit à devoir jouer une copie de moi et rien de plus. Non que le rôle me déplaise, mais ce n’était qu’une partie de moi et non l'entièreté. Clairement, il va aussi y avoir un rôle que je vais avoir du mal à remplir, Nox devra faire une croix sur sa belle famille ou sur moi et pour le moment je n’avais aucun moyen de savoir ce qu’il allait choisir.
Je n’étais pas complètement seul mais impossible pour moi de le savoir. Mon frère avait déjà envoyé des mails de menace à mon mari. Un moyen bien à nous de lui souhaiter la bienvenue dans notre famille. Quelques coups de téléphone plus tard et il sait sans que je sache et c’est là tout mon problème. Sans confrontation, je risque de jouer éternellement mon rôle de femme ce qui ne m’empêchais d’essayer de passer une bonne soirée avec Nox. Une si bonne soirée, que les verres s’enchaînent et que ma vigilance baisse. Nous échangeons ce baiser et l’espace d’un moment pour une fois, je n’ai pas l’impression de le tromper sur qui je suis. Mon cerveau finit néanmoins par revenir à lui et sonner l’alarme. Je rompt immédiatement le baiser et tente de m’extraire. Puis je lui demande nettement de me laisser partir. Je suis à nouveau méfiant, tendu, attendant qu’il réagisse. Il finit par prendre ma main et se lever, puis rapidement je finis dans ses bras et j’ai un peu du mal à comprendre ce qu’il se passe. Du moins, je n’ai pas vraiment envie de comprendre et je sens mon cœur s'accélérer à mesure qu’il avance vers la chambre. S’il y avait un moment pour lui dire, c’était maintenant ou jamais mais mes lèvres étaient incapable de bouger, la panique, l’excitation, impossible de savoir ce qui m’empêchait de parler. Tout va si vite et je suis allongé sur le lit, incapable de bouger, de parler et tant mieux puisque Nox lui semble décider à faire avancer notre couple quoi qu’il en coûte. Je sens ses lèvres sur les miennes, réagit d’instinct parce qu’au fond, j’ai très envie de lui. Je sens ses mains sur mon ventre et immédiatement je me tends. Est-ce qu’il va me frapper en apprenant la vérité ? Me rejeter et me mettre à la porte ? Bien sûr que je pense à ses éventualités, alors que lui est complètement en train de s’amuser avec mes contradictions. La seule phrase que je suis capable de lui dire est criante de vérité, - Je n’ai pas envie de te décevoir. Parce qu’il était là le problème. Quand il allait se rendre compte de la supercherie, la déception serait au rendez-vous, comme cela avait toujours été le cas. Ma mère avait été déçue, mon père aussi, alors pourquoi pas lui ? Le moment fatidique approchait et mon soutien-gorge tombait révélant davantage mon corps masculin, pensant que c’était fini je ferme quelques secondes les yeux, voulant me rappeler que quelque part il avait eu envie de moi. Mais non, Nox ne s’arrête pas et je sens maintenant sa langue sur mon torse plat. Il sait. Il sait et il continue ? Cela commence à être de plus en plus difficile de réfléchir, tellement mon excitation monte davantage à l’idée que le secret n’en ai plus un. Du moins en cet instant. Je bloque néanmoins son genoux au niveau de mes cuisses, incapable de le laisser aller plus loin toujours retenu par ce fameux secret. Il me fait basculer avec facilité et me voilà au-dessus de lui. Je ne peux pas rester encore longtemps inactif et Nox sait parfaitement ce qu’il veut. J’en déduis que ce n’est pas une première fois avec un homme. Je retiens un gémissement alors qu’il est déjà à masser mon orifice. La danse à suffisamment musclé mon corps pour que je reste légèrement suspendu au-dessus de lui. Mes mains découvrent alors le corps de mon mari sculpté lui par la mer, je caresse son torse, puis son ventre, décidé donc à rendre au moins cette soirée mémorable. Je suis souple, alors je me dérobe légèrement à sa prise et glisse le long de son corps. Je viens prendre en bouche son sexe, je mets en application des années de sexualité cachée, tentant plusieurs manière de la sucer, jusqu’à trouver la bonne. Je l’approche très près de la jouissance, avant de revenir me présenter à lui. C’est moi qui guide et cela me rassure. Je garde son érection entre mes mains et je viens me préparer à l’aide de son gland, le plaçant à mon entrée, me frottant dessus, m’habituant à lui de plus en plus et quand je me sens prêt je fini par me laisser le pénétrer, accueillant son excitation d’un “Joder”, ma langue natale revenant naturellement dans ce genre de moment.
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Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Lun 11 Nov 2024 - 11:38
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Est-ce qu'ensemble, dans le noir, à s'embrasser, vous allez enfin pouvoir être un couple ? Tu ne te forces en rien. Tu n'as jamais éprouvé d'attirance pour les hommes, c'est vrai. Mais tu as de l'attirance pour Gabriela. Pour la personne avec qui tu t'es marié. Tu veux prendre soin d'elle, tu es déçu d'être repoussé sans cesse alors que tu ne cherches qu'à mieux la connaître. Alors enivré tous les deux ce soir pour un bon porto que tu as mis dans ta valise, vous faites enfin tomber les barrières. Tu l'emmènes dans la chambre, mais tu restes. Tu sais qu'il a peur d'être découvert. Mais tu ne penses pas à ça. C'est d'ailleurs à ça que sert le sexe selon toi : à ne plus penser à rien. A juste, se laisser aller. Tu es à l'initiative, tu lui demandes à l'oreille si tu peux la toucher. Tu n'entends dans sa voix que la crainte de te décevoir. Cela te fait sourire. Non, tu n'es pas déçu de lui. D'elle. Tu sens bien que cette jeune personne est terrifiée par des enjeux plus grands que toi. Fils d'un mafieux, livré à un traître. Vu la douceur du message que tu as reçu, tu sais que quelqu'un veille sur lui, mais ça n'a jamais été dans tes intentions de lui faire du mal, car il a l'air tout aussi piégé que toi dans cette affaire.
Tu réponds à sa crainte que par un baiser plus profond. En commençant à le déshabiller, tu sens autant qu'il se crispe, qu'il ne se livre à toi petit à petit, l'envie prenant le dessus. Tu aimes sa façon de gémir, la douceur de sa peau. Tu te laisses porter par ton envie, tu viens le mettre sur toi, continue à le déguster, à masser son orifice et tu sens que tu ne fais rien qui lui déplait. Quand ta femme touche ton corps et te déshabille à son tour, la température monte encore de plusieurs degré. Tu as l'habitude des partenaires plus passif alors c'est toi qui laisse échapper quelques râles quand elle libère ton érection et s'éloigne de toi, pour te prendre dans sa bouche. Ta tête par en arrière et tu te redresses un peu. Tu ne distingues pas bien son visage dans le noir mais tu as le détail de l'ondulation de son corps de danseuse, de sa bouche experte qui te fait monter en pression. Tu graves tout dans ta mémoire. Tu n'oses pas la toucher pendant ce moment-là, maîtresse du monde, maîtresse de son plaisir et de ton corps. Voilà une jolie surprise à laquelle tu ne t'attendais pas.
Cependant, ta femme ne vient pas te laisser jouir ainsi et finit par revenir sur toi. Tu la contemples toujours, les yeux chargés d'une patience attentive, d'un désir brûlant alors que son gland est pressé contre son entrée. Sait-elle ce qu'elle fait ? Tu glisses lentement en elle, en lui, qu'est-ce que tu t'en fous. C'est divin et tu restes assis pour serrer ses hanches, pour venir l'embrasser dans un élan fiévreux. A son interjection espagnol, tu viens sourire, comprenant parfaitement cette langue que tu maîtrises depuis longtemps. « Es bueno... en ti... * » (C'est bon… en toi…) Tu la sens te prendre un peu plus en elle, cela te fait voir des étoiles. Il est si étroit ! « Soy tuyo mi amor.* » (Je suis à toi mon amour.) Ta voix grave est sensuelle en espagnol, es-tu sincère ? Cherche-tu à rendre le moment plus érotique encore ? Maintenant c'est toi qui donne des coups de rein pour que la pénétration soit d'autant plus vive, plus folle pour vous deux et tu reprends ton baiser, tenant sa nuque dans ta main, l'obligeant à rester avec toi, à plonger encore et encore en elle, en lui, en la personne qui partage désormais ta vie.
Sauf que lorsque tu approches de ta jouissance, tu n'es pas sûr que ta partenaire aussi. Alors ça devient plus réel, car tu oses descendre ta main. Prendre son érection dans ta main, sans cesser de l'embrasser. Tu viens le branler pour l'emmener au bord de sa jouissance. Tu n'es pas sûr de bien t'y prendre pour quelqu'un d'autre, mais tu fais de ton mieux et tu sens que cela porte ses fruits. Il. C'est "il" Nox, il faut que tu apprennes à remettre les choses dans l'ordre dans ton esprit. Mais après tout, tu ne sais pas ce qu'il/ elle préfère. N'est-ce qu'un jeu ou veut-il vivre en tant que femme ? Tu écartes cela de ton esprit avec ton orgasme complet qui vient te transporter ailleurs. Tu te laisses retomber en arrière, gardant ta femme dans tes bras, sur toi. Il est si léger pour toi, homme forgé par la mer, tu pourrais t'endormir comme ça sans que cela ne te gêne le moins du monde. Mais tu fais de ton mieux pour garder les yeux ouverts. Tu caresses sa joue et viens à nouveau l'embrasser, brièvement. Est-ce qu'il te fera assez confiance désormais pour te parler ?
Avatar : Diego Luna Inscription : 04/11/2024 Messages : 7 RPs postés : 5 Habitation : Woodharvest, en périphérie de la ville.
Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Mar 12 Nov 2024 - 20:38
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Toutes mes craintes semblent s’envoler alors que je suis dans les bras de mon mari. Je pensais qu’il serait rebuté par mon physique, qu’il se sentirait trompé par ma famille mais surtout par moi. Pourtant, il est bien là avec moi à découvrir mon corps, à l’embraser sous ses mains expertes et je ne peux que céder. Nox est un homme déterminé et c’est le moins que je puisse dire. Depuis que nous sommes ici, Nox est le seul à avoir fait quelque pas vers notre couple et vers moi. De mon côté, je n’ai fait que davantage me refermer sur ce secret et mes craintes. Je me sentais misérable d’avoir agi ainsi et de l’avoir blessé mais pour le moment c’était les corps qui parlaient pour nous. Puisque j’avais étais incapable de m’ouvrir à lui par la parole, le sexe semblait tout indiqué. Nox finit par me faire avoir le bon déclic et finalement je comprends qu’il sait, qu’il semble accepter, du moins le temps que nos corps se rapprochent. Je suis assez surpris qu’il me laisse faire, qu’il accepte même que je le touche ainsi. Alors quand je réalise qu’il était tout autant disposé que moi à se faire plaisir, je mets en place tout mon savoir-faire, tout ce que j’ai acquis jusqu’ici de façon clandestine dans des boîtes de nuit gay et même ce que j’aurais préféré apprendre plus tard. Je veux quelque part me faire pardonner pour mon comportement de ces derniers jours. Les gémissements que j’entends sortir de sa bouche, me donnent encore plus envie de lui faire plaisir. Ils sont si beaux, si vrais et ils sont pour moi. Je l’amène proche de la jouissance avant de le prendre en moi, offrant cette pénétration comme un cadeau ultime car rarement je me donnais aussi facilement la première fois. Je relâche ma prise, le laissant divinement me pénétrer de toute sa verge. Je viens jurer dans ma langue natale, quand enfin le plaisir se montre et il me répond dans cette même langue. Je suis surpris qu’il parle espagnol mais je n’ai pas vraiment le temps d’y faire attention que l’intensité se renforce. Je prends davantage confiance en moi à l’entendre parler en espagnol alors je viens ajouter, - La ventaja de casarse con un bailarín [...] (L'avantage d'avoir épousé un danseur), quelques gémissement plus tard et surtout en mettant en application mes paroles je termine ma phrase, Es porque soy muy flexible (c’est que je suis très souple) et je viens donc ponctuer cela par une façon d’onduler qui devrait davantage accentuer la pression que j’exerce. Je sens qu’il s’approche de la jouissance et moi je retiens la mienne parce que oui encore une fois, je ne sais pas jusqu'où va son acceptation de mon genre. Mais voilà qu’une fois que mon mari a jouit, il vient prendre en main mon érection et m’embrasse tout autant. Encore plus impossible pour moi d’ignorer qu’il sait et surtout de rester maître de mon excitation. Je viens mordre ma lèvre, gémir de plus en plus fort et puis je finis par ne plus être capable de me retenir.
Tout semble se faire naturellement, je finis dans ses bras comme le ferait mari et femme. Nox est doux, attentif, il m’embrasse une fois de plus et je ne peux pas garder encore une fois de plus ce secret qui me ronge même si il connaît maintenant la vérité. - J’aurais dû te le dire dès le premier jour…Mais si tu me rejetais, si le mariage ne se faisait pas… Je tente de reprendre le cours de mes paroles, difficilement j’y parviens, encore ému et effrayé du résultat de ces aveux. Mon père m’a privé de mes papiers…Je ne sais pas par ou commencer…J’avais besoin que Nox me pose des questions et me guide sur ce qu’il pensait de tout ceci car j’étais bien incapable de le faire actuellement.
Avatar : David Gandy Inscription : 04/11/2024 Messages : 11 RPs postés : 5 Amour : Marié à Gabriel(a) Habitation : Woodharvest, en périphérie de la ville. Une grande maison-ranch à aménager Job : Propriétaire d'une flotte maritime marchandeAutres Comptes : Rachel, Avril, Hicham, Phoebe & Charlize
Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Mer 13 Nov 2024 - 21:55
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Tu ne saurais pas dire toi-même ce qui est en train de se passer. Est-ce un fantasme qui a pris réalité ? Est-ce ainsi que tu vas honorer ta femme désormais ? Femme ? Homme ? Tu es confus. Tu sais seulement que la personne que tu as dans les bras t'es cher. Que vous vous connaissez peu mais que tu n'as rien à lui reprocher. Avec l'arrivée de ce mail, tu as pu comprendre que cette comédie était orchestrée par le père et personne d'autres. En l'étreignant ainsi, l'un dans l'autre, tu sens simplement votre envie de vous connecter l'un à l'autre. Son déhanché te fait perdre la tête. Sa manière de te séduire en parlant espagnol termine de te chauffer à blanc et de tendre ton sexe un peu plus en lui. Impossible de résister à sa manière de te prendre, car ainsi, te chevaucher, c'est lui qui mène la danse. Tu viens jouir le premier mais tu n'aimes pas simplement recevoir. Non seulement ce n'est pas dans tes habitudes, mais ce n'est surtout pas ton but. En affaires il en est autrement mais en amour, tu es quelqu'un de différent.
C'est pour faire un autre pas vers lui que tu viens le branler et l'inciter à jouir sur ta main. Étranges sensations que voilà. Une première fois pour toi. A ton âge tu trouveras presque ça ironique. Mais il a gémi avec tant de force et son abandon te satisfait. Vous voilà allongés, l'un contre l'autre dans l'obscurité, nu comme au premier jour. Vous ne pouvez plus rien vous cacher. Alors tu laisses le silence prendre toute la place. Tu veux savoir bien sûr, tu aurais un millier de questions à poser. Mais tu veux savoir si Gabriela alias Gabriel souhaite en partager plus avec toi ou si ça doit encore rester un tabou qui ne pourrait pas encore être verbalisé malgré vos actes. D'une voix un peu différente, tu as maintenant l'impression de parler à un jeune homme. Et c'est un regret qu'il commence par formuler. Il est là, la tête sur ton torse et il te confesse que son père a confisqué ses papiers. Qu'il ne sait pas par où commencer. « Il t'a forcé à faire ça ? » Tu veux en avoir la confirmation alors que tu caresses les longs cheveux qui glissent sur son dos. « Ce ne sont pas tes cheveux naturels ? » La perruque doit être de qualité si ce n'est pas le cas.
En fait, ta tête fourmille de questions. Alors comme tu sens que tu peux prendre l'ascendant de cette conversation, tu continues pour tenter de comprendre les tenants et aboutissants de cette situation complètement folle. « Je connais pas toutes ces choses là. Tu es un transexuel c'est ça ? » Tu soupires car tu es dépassé par le terme et le fait de prononcer le mot rend la chose encore plus réel. Aussi réel que vos sexes au repos sont si proches dans cette situation et l'adrénaline redescendue, tu ne sais pas encore si tu es tout à fait à l'aise avec cette proximité nouvelle. Tu viens le déposer à tes côtés pour que vous vous fassiez face avec moins de contact. Puis tu perçois que ton geste pourrait passer pour une insensibilité mais tu prends ses mains dans les tiennes. « Écoute moi bien, je suis attiré par toi. Et j'ai bien l'impression que c'est réciproque. On ne se connait pas encore mais j'ai envie qu'on essaie vraiment. On pourrait… repartir sur de bonnes bases ? »
Parce que tu t'es marié pour trouver une personne avec qui partager le reste de ta vie. Peut-être était-ce puéril de ta part. Peut-être tu devrais trouver la situation ridicule et absurde mais une alchimie se crée avec lui. Tu le sais, tu le sens. Tu passes ton bras autour de sa tête, remonte légèrement pour qu'il soit blotti contre ton torse à nouveau mais pas complètement sur toi. Dans un chuchotement presque honteux tu avoues. « J'ai jamais couché avec un homme… Je t'ai pas fait mal ? » Cela ne faisait pas partie de ce que tu avais prévu de faire dans ta vie et tu dois t'habituer à l'idée. Tu embrasses son front puis ajoute dans un sourire, en espagnol. « ¡Pero Dios mío, mi esposa folla tan bien!* » (Mais mon dieu, ma femme baise tellement bien !) Dans ta bouche, c'est un compliment pour détendre l'atmosphère. Mais peut-être vous ne vous connaissez pas encore assez pour que tu puisses te permettre ce genre de blague. Tu te pinces les lèvres et ressens pour la première fois l'écart de 19 ans qui vous sépare.
Avatar : Diego Luna Inscription : 04/11/2024 Messages : 7 RPs postés : 5 Habitation : Woodharvest, en périphérie de la ville.
Sujet: Re: +18 La vie n'est pas un jeu | Gabriel Jeu 14 Nov 2024 - 12:38
La vie n'est pas un jeu
Septembre 2024
Si sexuellement il a accepté d’aller aussi loin, je me dis que mon mari est plutôt prêt pour des aveux complets. Je ne sais pas exactement comment il a su, si finalement c’est une “erreur” de ma part, mais au fond je n’ai pas besoin de savoir. Maintenant que c’est le cas, cela me libère de ce secret. Rapidement le silence me rend mal à l’aise et donc je tente de lui expliquer alors que je me suis complètement allongé sur Nox. Disons que je suis plutôt un poids plume et que mon mari à l’inverse est suffisamment trapu et musclé pour que cela ne semble pas lui poser le moindre souci. Plus que le sexe maintenant, nous devons apprendre à nous parler et je dois lui donner quelques clés pour qu’il puisse comprendre qui je suis et comment j’en suis arrivé à me travestir pour me marier avec lui. Cela me désole de devoir quelque part ruiner ses souvenirs de moi, le mariage qui restait beau malgré tout. Est-ce que maintenant il n’allait voir plus que Gabriel ? Moi aussi cela me navrait car Gabriel n’était qu’une partie de qui j’étais. La première question tombe et je tente d’y répondre du mieux que je le peux. - Oui. Sans papier, dans mon pays comme dans le tiens, mon père a fait en sorte que je n’existe plus. Cela ne veut pas dire que je regrette, simplement j’avais trop peur de te dire la vérité ne sachant pas si tu me rejetterais. Et puis la question suivante me fait sourire même s’il peut difficilement le voir. Je viens passer ma main dans ces faux cheveux mais qui me semblait tout aussi vrai pour lui que pour moi. J’aurais préféré qu’il soit à moi…Mais non, je n’ai pas eu le temps de faire pousser les miens vu que j’ai appris tardivement le mariage. Bien sûr, moi aussi j’aimerais poser quelques questions, mais j’ai l’impression d’être intrusif et me contente pour le moment de répondre. Bien que je me demande, comment un homme comme lui n’avait pas juste trouvé une épouse comme la plupart du monde, en sortant, sur une application de rencontre, pourquoi avoir laisser maman gérer cela ? Avait-elle autant de pouvoir que mon père sur son fils ? Et alors que je me pose ces questions, Nox me demande si je suis trans. Je sens bien qu’il n’est clairement pas à l’aise avec le sujet et ce dernier à peine évoqué que me voilà ramené à une position moins proche. J’hésite à me couvrir, mais je n’ai pas le temps de le faire que Nox revient sur ses propos et ajoute de quoi me rassurer. Je caresse ses mains avant de prendre la parole et d’expliquer qui je suis finalement. - J’ai l’impression que c’est le cas non ? Nous parlons ensemble, cela me semble être de bonne base. Pour répondre à ta question, non je ne suis pas transgenre. Gender fluid ça te parle ? Et face au silence je viens préciser, Je me sens aussi bien homme que femme. Je n’ai pas de préférence mais je n’ai pas non plus de problème avec mon sexe de naissance donc je navigue entre les deux. Je ne sais pas si j’étais parvenu à l’aider à comprendre comment je me définissais mais moi-même j’avais déjà eu beaucoup de mal à me définir et généralement je laissais carrément les personnes que je rencontrais le faire pour moi. C’est humain de réfléchir en binarité, c’est soit homme, soit femme et généralement je laisse les personne me mettre dans une case ou l’autre. D’ailleurs parce que je l'avais grandement aidé avec quelques attributs féminins, Nox m’avait automatiquement classé.
Finalement, Nox semble accepter cette situation plus que complexe sans forcément m’en vouloir, du moins je ne peux pas m’empêcher de demander, - Tu ne m’en veux pas de t’avoir cacher tout ceci ? Et puis naturellement je me retrouve à nouveau contre lui, dans ses bras et je me sens bien. Ce qui suffit à mes yeux à rendre ce mariage plausible. Je viens caresser l’une de ses mains alors qu’il continue de me parler et de me révéler à moi. Femme ou homme, cela restait une première fois pour tous les deux et non. Tu m’as laissé en contrôle ce qui dénote d’une grande partie de partenaire que j’ai pu avoir. D’ailleurs une grande partie ne me demandait pas si je me sentais bien après. Puis, alors qu’il glisse un petit trait d’humour, je viens rigoler contre lui et sens que c'est à mon tour de pouvoir poser quelques questions. - Hablas español muy bien. ¿Dónde aprendiste? (Tu parles tellement bien espagnol. Où as tu appris ?) C’était rare à mes yeux pour un Américain de le parler aussi bien. Y mi marido también, por primera vez... que calor. (Et mon mari aussi, pour une première fois... C’était chaud.) Puis je me décide de revenir dans notre langue commune pour questionner davantage Nox. De ton côté, c’est ta mère qui a choisi pour toi ?